Sur la Lune
La Lune fait partie du patrimoine mondial de l'humanité.
Les Etats qui explorent et utilisent la Lune doivent éviter de perturber le milieu ou de le contaminer par l'apport de matière étrangère.
LUNE - satellite naturel de la Terre
Diamètre : 3476 km
Révolution : 27,32 jours
Rotation : 27,32 jours
Distance Lune-Terre : Orbitale moyenne : 384 400 km
Apogée 406 700 km au plus loin de la Terre
Périgée 356 400 km au plus près de la Terre
Le sol lunaire est constitué de basaltes gris et recouvert d'une poussière très fine, comme de la poudre. Mais, si on rapporte un échantillon de cette poussière, on constatera qu'elle est aussi noire que du charbon. En fait, puisqu'il n'y a pas d'atmosphère, le sol de la Lune est fortement éclairé par le Soleil et la poussière devient très lumineuse, comme de la neige.
La poussière peut s'élever de quelques centimètres et se déplacer d'une région vers l'autre. Ce phénomène, dû aux charges électrostatiques, diffuse un croissant de lumière au-dessus de la surface lunaire.
La Lune a une odeur de cendres de cheminée.
Roche lunaire
Marcher est difficile sur la Lune. La poussière épaisse colle aux pieds. Qu'elle que soit la direction dans laquelle on regarde, l'horizon est tout proche, à 2.5 km contre 8 km sur la Terre.
Sur la Lune, on observe les mers (bassins d'impact) et leurs dorsales marines (collines basses), les montagnes aux pentes douces, les innombrables cratères, plus de 300 000 cratères sur une seule face, les rainures (fossés), les escarpements (failles tectoniques) les vallées (files de cratères), les dômes (collines rondes). Le brillant cratère Aristarque est appelé "phare de la Lune"
Le pôle sud Aitken est un vaste champs de cratères de 2500 km de diamètre. Il existe de la glace d'eau au fond de certains cratères toujours à l'ombre.
Les pôle sud et nord de la Lune montrent de la glace dans ces régions. Des molécules d'eau sont présentes dans les minuscules billes de verre ou de roches du sol lunaire.
Sur la Lune où il est si facile de se perdre, le terrain est valonné de creux de deux à cinq mètres. Heureusement le Soleil blanc se lève à l'est et se couche à l'ouest, toujours de la même façon, mais si lentement qu'une journée et une nuit de même durée, correspondent à un mois sur Terre. Quinze journées de Soleil et quinze nuits sont égal à un jour lunaire.
Il n'y a pas de saisons, pas de vent, ni de bruit sur la Lune. Les empreintes des astronautes restent sur la Lune, pour au moins 100 000 ans.
Le jour et la nuit ont la même durée. Il existe cependant des points d'ensoleillement permanent au voisinage des pôles.
Le ciel visible depuis la surface lunaire est différent de celui observé depuis la Terre. Même en plein jour, le ciel de la Lune reste profondément noir. Sur la Lune, les étoiles apparaissent plus nombreuses, très brillantes et ne scintillent pas.
En l'absence d'atmosphère il n'y a pas d'étoiles filantes mais des chutes de météorites de toutes tailles et une pluie incessante de micro-météorites (des tonnes de poussières par jour). Le sol de la Lune tremble, ses roches craquent, les impacts provoquent des glissements de terrain.
La Terre ne se lève pas et ne se couche pas comme le fait la Lune en décrivant un arc de cercle d'est en ouest.
Les phases de la Terre se succèdent dans le ciel lunaire. Un observateur sur la Lune voit une Terre dans une direction fixe décrire une petite ellipse dans cette direction, à une hauteur dépendant du lieu d'observation. La hauteur de la Terre sur l'horizon dépend donc de la position de l'observateur sur la Lune. Sans les librations, la Terre serait vue immobile dans le ciel. A cause des librations de la Lune (balancements) on la voit décrire une petite ellipse ou bien quand elle passe sur l'horizon, on la voit se lever, décrire un petit arc et se coucher.
La Terre est vue 4 fois plus grosse dans le ciel lunaire que la Lune dans le ciel terrien.
Des éclipses sur la Lune se produisent lorsque la Lune et la Terre sont pleines ou nouvelles. Lorsqu'il y a une éclipse de Lune sur Terre, il y a une éclipse de Soleil sur la Lune. Lorsqu'il y a une éclipse de Soleil sur Terre, il y a une éclipse de Terre sur la Lune.
Depuis la face cachée, impossible de voir la Terre. On pourrait même en ignorer l'existence.
Projet de l'installation d'un radiotélescope à l'abri des interférences terrestres.
La Lune est comme une "pierre de Rosette" à décrypter. De nombreuses régions restent à explorer, en particulier sur la face cachée si différente de la face visible.
Une couche de poussière de 12 mètres, la régolithe, est l'accumulation de météorite et de dégradation du sol par les radiations solaires. En dessous, le sol est composé de grosses roches puis le sol est alterné de poussières et de pierres.
Ejectées par les impacts d'astéroïdes, certaines météorites sont des fragments de roche lunaire, qu'on retrouve sur la Terre.
La Lune n'a pas de plaques tectoniques, mais son activité se caractérise par une perte de chaleur, ce qui entraine des craquelures.
En refroidissant la Lune rétrécit et tremble.
Balade sur la Lune
Commentaires
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- 1. Voyage lunaire Le 12/07/2024
Trois hommes décollent à la vitesse de 11 km/seconde pour échapper à l'attraction terrestre.
Leur fusée atteint rapidement 40 km d'altitude . Le premier étage est largué, le deuxième mis à feu, ce qui permet de mettre en orbite le troisième étage vers une altitude de 180 km. Ce troisième étage, qui abrite un module et un vaisseau, orbite autour de la Terre pour se positionner par rapport à l'orbite choisie de la Lune. Après sa mise à feu, seul le vaisseau poursuit sa trajectoire vers la Lune tandis que le module reste en orbite lunaire avec un homme à bord.
Le vaisseau Alwazor, doté de grands hublots, emporte deux passagers.
La Terre montre ses nuages, les étendues bleutées de ses océans et le brun de ses déserts.
Elle devient plus petite à mesure que la Lune grossit.
Le voyage dure 4 jours.
L'attraction lunaire fait accélérer le vaisseau qui doit freiner pour se satelliser sur une orbite, puis alunir à l'aide du moteur de descente.
Le module lunaire s'est posé sur la Lune.
Il se trouve vers le Golfe des Iris, dit Baie des arcs-en-ciel, dans la Mer des Pluies.
Le premier automate est ici. Il ressemble à une grande lessiveuse dotée de 8 roue et d'antennes.
Lunokhod a parcouru 11 km et réalisé 20 000 photos du sol lunaire, transmises à la Terre.
Son jumeau, Lunokhod 2 a parcouru 37 km dans la Mer de la Sérénité.
De nombreuses sondes ont aussi envoyé des images à la Terre et des échantillons de poussière lunaire. Ces sondes Luna et Surveyor sont encore sur la Lune, dans la Mer de la Tranquillité, l'Océan des Tempêtes, dans la Mer de la Fécondité ou Mer des Crises.
Les deux hommes décident de visiter seulement les sites d'atterrissages des missions Apollo.
Dans la soute de leur vaisseau se trouve, pour les déplacements, le cargo automatique Avior, où chacun peut s'installer. Il est recouvert de panneaux solaires afin d'utiliser l'énergie du Soleil, et d'une caméra observatrice du sol pour éviter les cratères, les crevasses, les roches. Ainsi les deux hommes pouvant naviguer rapidement sur la Lune, se dirigent vers la Mer de la Tranquillité pour retrouver Apollo 11.
L'étage de descente du module lunaire Eagle est bien là, avec sa plaque d'acier inaltérable où on peut lire "C'est ici que des êtres humains de la planète Terre posèrent pour la première fois le pied sur la Lune, en 1969 après J-C. Nous sommes venus en paix pour toute l'humanité"
Des astronautes ont laissé sur la Lune un drapeau U.S, leurs sacs à dos, un sismomètre pour mesurer les tremblements de l'astre, une caméra, des objets commémoratifs tels une branche d'olivier, un disque de silicone avec 73 messages des dirigeants du monde et des objets personnels.
Il y a aussi le réflecteur laser qui mesure la distance Terre-Lune. Ce miroir est capable de réfléchir un faisceau laser envoyé depuis la Terre par un grand télescope. Comme la vitesse de la lumière est de 300 000 Km/seconde, on mesure le temps que le faisceau met à revenir de son point de départ.
Dans l'Océan des Tempêtes où a aluni le module lunaire Intrepid, Apollo 12, l'étage de descente est à seulement 180 m de la sonde Surveyor 3 arrivée deux ans plus tôt. Des astronautes ont récupéré la caméra de la sonde pour la ramener sur Terre.
A quelques kilomètres, près du cratère Fra Mauro, l'étage de descente du module lunaire Antarès, Apollo 14, cotoie le Mobil Equipment Transporter, une sorte de brouette que les astronautes ont baptisé pousse-pousse lunaire.
Dans la région Hadley-Apennins, le premier Lunar Roving Véhicle, près de l'étage de descente du module lunaire Falcon, Apollo 15, est une jeep lunaire équipée d'une caméra et qui peut parcourir jusqu'à 65 km.
Une seconde jeep lunaire se trouve près de l'étage de descente du module lunaire Orion, Apollo 16, dans le Monts Descartes.
Enfin les deux hommes arrivent à la troisième jeep lunaire dans la Vallée de Taurus Littrow près de l'étage de descente du module lunaire Challenger, Apollo 17. Durant cette mission, une mystérieuse poussière orange sur le sol, probablement liée à un évènement volcanique, a été découverte par des astronautes.
A chaque mission Apollo, un drapeau est planté sur la Lune, chaque module lunaire porte une plaque d'acier. Des astronautes ont effectué des expériences scientifiques à l'aide d'instruments et récolté 380 kg de pierres lunaires. La datation de ces roches ont confirmé l'âge de la Terre et du système solaire : 4.5 milliards d'années.
Aussi dit-on que la Lune est le miroir de la Terre.
Depuis, de nombreuses sondes ont orbité autour de la Lune, pour l'étude de son atmosphère, de la poussière et pour établir des cartes détaillées de son sol.
Les deux hommes repartent en direction de la Mer des Pluies pour retrouver leurs traces, rejoindre le Golfe des Iris et leur module lunaire pour regagner la Terre.
La vitesse de libération n'est que de 2.4 km seconde pour la Lune. Il suffit de mettre en marche les moteurs de l'étage supérieur du module lunaire et de le placer en orbite autour de la Lune pour rejoindre le module satellisé.
Une fois libéré de l'attraction lunaire, l'engin prend de la vitesse, attiré par l'attraction de la Terre.
Le module lunaire et ses trois passagers s'engagent dans un couloir à 65 km d'altitude qui peu à peu rencontre l'air.
Le bouclier thermique protège l'habitacle.
Le vaisseau descend à l'aide de parachutes qui permettent de réduire la vitesse pour que l'atterrissage se fasse sans heurt sur l'océan.
La Terre est sous leurs pieds.
Les trois hommes en mer contemplent la Lune qui se lève sur l'horizon.
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