Pleine Lune

 

Quand la Lune éclaire le monde de la nuit
Toutes les blêmes lumières s'enfuient
Quand la nuit devient le jour, pour une nuit
La Terre obscure, s'anime et luit

Devant  la Lune toute ronde pour un soir
Le Soleil s'incline, ondule vers le miroir
Un torrent de flambeaux dore le globe d'ivoire
Et la Lune irisée, s'empourpre de l'illusoire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand la Lune devient ronde pour un soir
Le Soleil s'incline, ondule vers ce miroir
Un torrent de flambeaux dore la roche ivoire
Et le globe irisé empourpre l'illusoire

Debout, contempler le ciel sombre qui s'allume
Un regard sur les flots à jamais sans écume
Le dos souvent courbé sous l'astre de la nuit
Ou à genoux devant le cosmos infini
Naviguer, voler  de Mer en Mer
Au gré des orbites de la Terre

L'oeil immobile dans la course du temps
Sous des Tempêtes ou sous les Pluies d'argent
De Sérénité en Tranquillité
Rejoindre les Vapeurs et les Nuées
Les cratères surgissant frappés de Soleil
L'amplitude des Monts, des Golfs en sommeil

Lune, bercée aux creux des ondes
Reflet d'or, que ton éclat inonde
Comme la lueur d'un phare
Aperçu dans le noir.

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