Créer un site internet

Souvenirs d'un voyage

Luneterre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Souvenirs d'un voyage

Trois hommes décollent à la vitesse de 11 km/seconde pour échapper à l'attraction terrestre.
Leur fusée atteint rapidement 40 km d'altitude . Le premier étage est largué, le deuxième mis à feu, ce qui permet de mettre en orbite le troisième étage vers une altitude de 180 km. Ce troisième étage, qui abrite un module et un vaisseau, orbite autour de la Terre pour se positionner par rapport à l'orbite choisie de la Lune. Après sa mise à feu, seul le vaisseau poursuit sa trajectoire vers la Lune tandis que le module reste en orbite lunaire avec un homme à bord. Le vaisseau Alwazor, doté de grands hublots, emporte deux passagers.

La Terre montre ses nuages, les étendues bleutées de ses océans et le brun de ses déserts.
Elle devient plus petite à mesure que la Lune grossit.
Le voyage dure 4 jours.
L'attraction lunaire fait accélérer le vaisseau qui doit freiner pour se satelliser sur une orbite, puis alunir à l'aide du moteur de descente.

Alwazor s'est posé sur la Lune.

Sans atmosphère, les températures varient de + 100° C à - 150° C.
Il est difficile de marcher sur la Lune. Le sol lunaire est recouvert d'une poussière très fine comportant de grandes quantités de verres. Suivant l'éclairage du Soleil, le sol peut être gris ou blanc comme de la neige. Mais en réalité la poussière est noire et dégage une odeur de poudre.
Sur la Lune, se trouvent de petites collines, des montagnes et des mers qui sont de grandes étendues de laves. Le bombardement météorique est permanent. Des bolides de toutes tailles, arrivent au sol et criblent la surface lunaire, formant ainsi des cratères où se cachent des grottes.

Il est facile de se perdre sur la Lune. Le terrain est vallonné de creux de deux à cinq mètres. Heureusement le Soleil blanc se lève à l'est et se couche à l'ouest si lentement qu'une journée et une nuit de même durée correspondent à un mois sur Terre. Quinze journées de Soleil et quinze nuits sont égal à un jour lunaire.

Dans le ciel profondément noir, les étoiles ne scintillent pas ce qui permet de discerner leur couleur, blanche, jaune, bleue, rouge.
Il n'y a pas de saisons, pas de vent, pas de bruit sur la Lune.

Les phases de la Terre, pratiquement immobile, se succèdent dans le ciel lunaire. La hauteur de la Terre sur l'horizon dépend de la position de l'observateur sur la Lune, face visible à la Terre.
La Terre est vue 4 fois plus grosse dans le ciel lunaire que la Lune dans le ciel terrien.

Alwazor se trouve vers le Golfe des Iris, dit Baie des arcs-en-ciel, dans la Mer des Pluies.

Le premier automate est ici. Il ressemble à une grande lessiveuse dotée de 8 roue et d'antennes.
Lunokhod a parcouru 11 km et réalisé 20 000 photos du sol lunaire, transmises à la Terre.
Son jumeau, Lunokhod 2 a parcouru 37 km dans la Mer de la Sérénité.
De nombreuses sondes ont aussi envoyé des images à la Terre et des échantillons de poussière lunaire. Ces sondes Luna et Surveyor sont encore sur la Lune, dans la Mer de la Tranquillité, l'Océan des Tempêtes, dans la Mer de la Fécondité ou Mer des Crises.

Les deux hommes décident de visiter seulement les sites d'atterrissages des missions Apollo.
Dans la soute de leur vaisseau se trouve, pour les déplacements, le cargo automatique Avior, où chacun peut s'installer. Il est recouvert de panneaux solaires afin d'utiliser l'énergie du Soleil, et d'une caméra observatrice du sol pour éviter les cratères, les crevasses, les roches. Ainsi les deux hommes peuvant naviguer rapidement sur la Lune, se dirigent vers la Mer de la Tranquillité pour retrouver Apollo 11.

Alwazor reste dans la Baie des arcs-en-ciel.

L'étage de descente du module lunaire Eagle est bien là, avec sa plaque d'acier inaltérable où on peut lire "C'est ici que des êtres humains de la planète Terre posèrent pour la première fois le pied sur la Lune, en 1969 après J-C. Nous sommes venus en paix pour toute l'humanité"
Des astronautes ont laissé sur la Lune un drapeau U.S, leurs sacs à dos, un sismomètre pour mesurer les tremblements de l'astre, une caméra, des objets commémoratifs tels une branche d'olivier, un disque de silicone avec 73 messages des dirigeants du monde et des objets personnels.
Il y a aussi le réflecteur laser qui mesure la distance Terre-Lune. Ce miroir est capable de réfléchir un faisceau laser envoyé depuis la Terre par un grand télescope. Comme la vitesse de la lumière est de 300 000 Km/seconde, on mesure le temps que le faisceau met à revenir de son point de départ.

Dans l'Océan des Tempêtes où a aluni le module lunaire Intrepid, Apollo 12, l'étage de descente est à seulement 180 m de la sonde Surveyor 3 arrivée deux ans plus tôt. Des astronautes ont récupèré la caméra de la sonde pour la ramener sur Terre.

A quelques kilomètres, près du cratère Fra Mauro, l'étage de descente du module lunaire Antarès, Apollo 14, cotoie le Mobil Equipment Transporter, une sorte de brouette que les astronautes ont baptisé pousse-pousse lunaire.

Dans la région Hadley-Apennins, le premier Lunar Roving Véhicle, près de l'étage de descente du module lunaire Falcon, Apollo 15, est une jeep lunaire équipée d'une caméra et qui peut parcourir jusqu'à 65 km.

Une seconde jeep lunaire se trouve près de l'étage de descente du module lunaire Orion, Apollo 16, dans le Monts Descartes.

Enfin les deux hommes arrivent à la troisième jeep lunaire dans la Vallée de Taurus Littrow près de l'étage de descente du module lunaire Challenger, Apollo 17. Durant cette mission, une mystérieuse poussière orange sur le sol,  probablement liée à un évènement volcanique, a été découverte par des astronautes.

A chaque mission Apollo, un drapeau est planté sur la Lune, chaque module lunaire porte une plaque d'acier. Des astronautes ont effectué des expériences scientifiques à l'aide d'instruments et récolté 380 kg de pierres lunaires. La datation de ces roches ont confirmé l'âge de la Terre et du système solaire : 4.5 milliards d'années.
Aussi dit-on que la Lune est le miroir de la Terre.
Depuis, de nombreuses sondes ont orbité autour de la Lune, pour l'étude de son atmosphère, de la poussière et pour établir des cartes détaillées de son sol.

Les deux hommes repartent en direction de la Mer des Pluies pour retrouver leurs traces, rejoindre le Golfe des Iris et le vaisseau Alwasor pour regagner la Terre.
Quelque soit la direction où l'on regarde, l'horizon est tout proche, à 2.5 km contre 8 km sur la Terre.

La vitesse de libération n'est que de 2.4 km seconde pour la Lune. Il suffit de mettre en marche les moteurs de l'étage supérieur du vaisseau et de le placer en orbite autour de la Lune pour rejoindre le module satellisé.
Une fois libéré de l'attraction lunaire, l'engin prend de la vitesse, attiré par l'attraction de la Terre.
Seul Alwazor et ses trois passagers s'engagent dans un couloir à 65 km d'altitude qui peu à peu rencontre l'air.
Le bouclier thermique protège l'habitacle.
Le vaisseau descend à l'aide de parachutes qui permettent de réduire la vitesse pour que l'atterrissage se fasse sans heurt sur l'océan.

La Terre est sous leurs pieds.
Les trois hommes en mer contemplent la Lune qui se lève sur l'horizon.

Ajouter un commentaire